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La norme NF C 15-100, qui régit les installations électriques basse tension en France, a subi une révision majeure en 2024. Cette mise à jour, entrée en vigueur le 21 août 2024, s'appliquera obligatoirement à partir du 1er septembre 2025. Elle introduit des modifications significatives visant à renforcer la sécurité, améliorer l'efficacité énergétique et intégrer les évolutions technologiques récentes. (évolutions de la norme NF C 15-100 dans les installations électriques basse tension en France, La nouvelle norme NF C15-100 est publiée)

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Principales évolutions de la norme NF C 15-100




1. Protection contre la foudre et les surtensions

  • Méthode de calcul du risque foudre (NRC) : La norme remplace l'ancienne carte des niveaux kérauniques par un calcul basé sur le nombre d'impacts au sol et les modes de pose. Si le NRC est inférieur à 1 000, une protection contre les surtensions transitoires d'origine atmosphérique devient nécessaire. (Les évolutions 2024 de la norme NF C 15-100 - NEGOWATT)

  • Parafoudres : L'installation de parafoudres devient obligatoire dans certains bâtiments, notamment les établissements de santé, les bâtiments industriels et les ERP fréquentés par un grand nombre de personnes. De plus, un parafoudre supplémentaire est désormais recommandé pour les équipements situés à plus de 10 mètres du tableau électrique (contre 30 mètres auparavant). (Norme NF C 15-100 Les principaux changements | Téréva)


2. Dispositifs de protection contre les arcs électriques (DPDA)

  • Les DPDA, ou détecteurs d'arcs, sont désormais recommandés pour les circuits de prises de courant dans des lieux présentant un risque d'incendie critique (par exemple, granges, scieries) ou contenant des biens irremplaçables (musées, bâtiments historiques). Ils doivent être installés à l'origine du circuit terminal à protéger. (Norme NF C 15-100 Les principaux changements | Téréva)


3. Choix des câbles et conducteurs

  • Réaction au feu des câbles : Les câbles installés doivent désormais avoir une meilleure réaction au feu, notamment en ce qui concerne les fumées et la toxicité des émissions gazeuses. Les câbles de type R2V ne sont plus autorisés pour certains types d'installation. (La nouvelle norme NF C 15-100 - Trace Software)

  • Intensité admissible : Le calcul de l'intensité admissible a été révisé, avec l'introduction de nouveaux tableaux prenant en compte les taux d'harmoniques, notamment pour les circuits dédiés à la bureautique, à l'informatique et aux appareils électroniques. (Les évolutions 2024 de la norme NF C 15-100 - NEGOWATT)


4. Installations de recharge pour véhicules électriques (IRVE)

  • La norme impose désormais des circuits dédiés pour les IRVE, protégés par des dispositifs différentiels résiduels (DDR). Elle recommande également l'utilisation de câbles et de protections dimensionnés en fonction des spécifications des bornes de recharge. (NF C 15-100 évolutions 2024 - NumConnect)


5. Efficacité énergétique


6. Réseaux de communication



📅 Calendrier d'application

  • 21 août 2024 : Publication de la norme NF C 15-100 version 2024.

  • 1er septembre 2025 : Application obligatoire de la version 2024 pour toutes les nouvelles installations et rénovations. (La nouvelle norme NF C15-100 est publiée)



🛠️ Conseils pratiques

  • Professionnels : Il est recommandé de se former aux nouvelles exigences de la norme et de mettre à jour les outils de conception pour intégrer les évolutions apportées.

  • Particuliers : Lors de travaux de rénovation ou d'extension, assurez-vous que l'installation respecte les nouvelles normes, notamment en ce qui concerne les protections différentielles, les parafoudres et les choix de câbles. (évolutions de la norme NF C 15-100 dans les installations électriques basse tension en France)


Pour une compréhension détaillée et technique des évolutions apportées par la norme NF C 15-100 version 2024, il est conseillé de consulter les documents officiels publiés par l'AFNOR ou de suivre des formations spécialisées dispensées par des organismes agréés.

 
 
 

L’éclairage joue un rôle essentiel dans l’ambiance d'une maison. Non seulement il éclaire les espaces, mais il contribue également à créer une atmosphère chaleureuse et fonctionnelle. Que vous rénoviez une pièce, ou que vous aménagiez une maison, bien choisir son éclairage est crucial pour optimiser à la fois l’esthétique et la praticité. Voici quelques conseils pour vous aider à choisir l’éclairage idéal pour chaque pièce de votre maison.



1. Comprendre les types d’éclairage

Il existe trois types d’éclairage principaux, chacun ayant une fonction spécifique dans la pièce :

  • L’éclairage général (ou d’ambiance) : C’est l’éclairage principal qui illumine l’ensemble de la pièce. Il peut être assuré par un plafonnier, une suspension ou des spots encastrés. Il doit offrir une lumière diffuse et homogène.

  • L’éclairage d’accentuation : Ce type d’éclairage est utilisé pour mettre en valeur certains objets ou zones de la pièce. Il peut être produit par des lampes sur pied, des appliques murales ou des spots orientables. Par exemple, pour illuminer une œuvre d'art ou un objet décoratif.

  • L’éclairage fonctionnel : Il s'agit de l'éclairage utilisé pour des activités spécifiques telles que la lecture, la cuisine ou l'étude. Des lampes de bureau, des lampes de lecture ou des luminaires sous armoires en font partie. L'éclairage fonctionnel doit être plus puissant et ciblé.

2. Choisir la température de la lumière

La couleur de la lumière influence considérablement l’ambiance de la pièce. On distingue principalement trois types de température de lumière :

  • Lumière chaude (de 2700K à 3000K) : Crée une ambiance chaleureuse et cocooning, idéale pour les salons, les chambres à coucher ou les espaces de détente.

  • Lumière neutre (de 3500K à 4500K) : Plus neutre, elle est idéale pour les cuisines et les bureaux, où il est nécessaire d’avoir un éclairage lumineux sans être trop froid.

  • Lumière froide (plus de 5000K) : Elle est parfaite pour les espaces de travail comme le bureau ou la salle de bain, où une lumière claire et énergisante est requise.

3. Opter pour un éclairage économique et écologique

Les ampoules à LED sont la solution la plus économique et écologique. Elles consomment peu d’énergie et ont une durée de vie plus longue que les ampoules traditionnelles à incandescence. De plus, elles sont disponibles dans une large gamme de couleurs et de températures, vous permettant ainsi d’ajuster l’ambiance de chaque pièce.

4. Prendre en compte la taille et la disposition des pièces

Le type d'éclairage choisi dépend aussi de la taille de vos pièces. Par exemple :

  • Dans une petite pièce, un seul éclairage général (comme un plafonnier) peut suffire.

  • Dans une grande pièce ou un salon ouvert, il peut être nécessaire de multiplier les sources de lumière pour éviter les zones d’ombre et créer des ambiances variées.

  • Dans un couloir étroit, un éclairage encastré ou des appliques murales discrètes permettent de libérer de l'espace au sol tout en offrant une lumière efficace.

5. Les zones spécifiques de la maison

Chaque pièce a des besoins différents en matière d’éclairage.

  • Le salon : Un éclairage doux et chaleureux est recommandé pour une ambiance conviviale. Choisissez des suspensions ou des lampadaires avec des ampoules à lumière chaude. N’hésitez pas à utiliser des spots orientables pour créer un éclairage d’accentuation et mettre en valeur certains objets décoratifs.

  • La cuisine : Cette pièce nécessite un éclairage plus fonctionnel et plus lumineux. Optez pour des plafonniers ou des spots encastrés au plafond pour éclairer l’ensemble de la pièce. Des bandes LED sous les armoires ou des lampes de travail au-dessus des zones de préparation seront également très pratiques.

  • La chambre à coucher : Privilégiez des lumières douces et tamisées pour créer une atmosphère apaisante. Les lampes de chevet avec variateurs de lumière ou les appliques murales sont parfaites pour lire sans gêner le sommeil.

  • La salle de bain : L’éclairage dans la salle de bain doit être puissant et sans zones d’ombre, particulièrement autour du miroir. Optez pour un éclairage blanc neutre pour des tâches précises, comme se maquiller ou se raser. Les bandes LED autour du miroir ou des appliques murales sont des solutions très efficaces.

6. Utiliser des variateurs de lumière

L’ajout de variateurs de lumière permet de moduler l’intensité lumineuse en fonction de vos besoins. Cela peut transformer une ambiance fonctionnelle en une ambiance plus intime en un instant. C’est un atout pour les pièces polyvalentes, comme le salon ou la salle à manger, où vous souhaitez ajuster la lumière en fonction de l’activité (repas, lecture, détente).

7. Tenir compte de la décoration et du style

L’éclairage doit s’intégrer harmonieusement dans le décor de votre maison. Que vous soyez adepte d’un style moderne, industriel, scandinave ou vintage, il existe une multitude de luminaires adaptés à chaque style. Les suspensions au-dessus d’une table à manger, les lampes design pour le salon ou les appliques murales minimalistes dans un couloir peuvent ajouter une touche décorative tout en étant fonctionnels.

8. L'éclairage intelligent : une tendance à ne pas manquer

Les systèmes d’éclairage intelligents permettent de contrôler l’intensité et la couleur de vos ampoules via une application smartphone ou par commande vocale. Ces systèmes offrent une flexibilité maximale et peuvent être programmés pour s'adapter à vos besoins, comme simuler une lumière naturelle ou éteindre les lumières à certaines heures de la journée.

Conclusion

Le choix de l’éclairage pour la maison est essentiel pour créer des espaces fonctionnels, confortables et esthétiques. En comprenant les différents types d’éclairage et en prenant en compte l’agencement, la taille des pièces, les couleurs et le style de votre intérieur, vous pourrez faire des choix éclairés. N’oubliez pas de privilégier l’efficacité énergétique, avec des ampoules LED, et pensez à ajuster l’intensité lumineuse selon les activités. Ainsi, votre maison sera non seulement bien éclairée, mais elle respirera également une atmosphère harmonieuse et adaptée à vos besoins.


Ludovic Havez


Azur elec pro



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Le réseau téléphonique commuté (RTC), bien qu’iconique et incontournable pendant des décennies, touche à sa fin. En 2023, les opérateurs télécoms ont commencé à couper progressivement les services de RTC, marquant ainsi la fin d’une époque où les appels se faisaient principalement via des lignes fixes analogiques. Si cette transition vers de nouvelles technologies était attendue, elle s’accompagne de plusieurs enjeux à la fois techniques, économiques et sociaux. Dans cet article, nous vous proposons de revenir sur les raisons de cette évolution, ce que cela implique pour les utilisateurs, et comment se préparer à cette transition.


  • Qu’est-ce que le réseau téléphonique commuté (RTC) ?


Le RTC est un système de télécommunication qui permet d’établir des appels téléphoniques en commutant des circuits entre les différents postes d’un réseau fixe. Il repose sur une infrastructure analogique et utilise le fil cuivre pour transmettre les appels vocaux. Introduit dans les années 1880, ce réseau a été la pierre angulaire des télécommunications pendant plus d'un siècle.

Malgré l’arrivée de technologies plus modernes comme la téléphonie mobile et Internet, le RTC est resté en service dans de nombreux foyers et entreprises. Mais les années passant, l’analogique est devenu obsolète face à la montée en puissance des systèmes numériques et IP (Internet Protocol).



  • Pourquoi la fin du réseau RTC


1. Le développement de la fibre optique et de la 4G/5G


La première raison de l'arrêt du RTC est l'évolution technologique vers des infrastructures plus modernes et plus performantes. La fibre optique permet une transmission beaucoup plus rapide et fiable des données, tout en offrant une capacité de communication bien supérieure à celle des lignes en cuivre du RTC. La 4G et la 5G, quant à elles, permettent d’offrir une couverture mobile étendue et de mieux répondre aux exigences des utilisateurs, en particulier avec la montée des services de VoIP (Voice over IP) et des solutions de communication via Internet.


2. Les coûts de maintenance


Maintenir un réseau ancien tel que le RTC représente un coût considérable pour les opérateurs. Les lignes en cuivre vieillissent mal, sont souvent sujettes à des pannes, et leur entretien devient de plus en plus complexe. Par ailleurs, la demande en lignes fixes a diminué, car les utilisateurs préfèrent de plus en plus les communications par Internet, que ce soit via des applications comme WhatsApp, Skype, ou des appels via les box Internet.


3. La numérisation des communications


La numérisation permet de centraliser les appels, mais aussi d’offrir une meilleure qualité de service. Les communications via des réseaux IP sont beaucoup plus flexibles et peuvent inclure de nombreuses fonctionnalités comme la vidéo, la messagerie instantanée, ou encore la gestion de la qualité de service en temps réel. En parallèle, des services comme la téléphonie par Internet (VoIP) se sont largement démocratisés, offrant des appels plus abordables et de meilleure qualité.


4. La réglementation et l’adaptation au marché européen


Les autorités françaises, ainsi que de nombreux régulateurs européens, encouragent la transition vers des réseaux plus modernes et la fermeture progressive du RTC. En France, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a défini un calendrier pour l’arrêt des lignes RTC d’ici 2030, avec des coupures progressives sur le territoire.


  • Qu’est-ce que cela implique pour les utilisateurs ?


La fermeture du réseau RTC ne signifie pas la fin de la téléphonie fixe, mais la nécessité de migrer vers des solutions modernes. Les utilisateurs devront s’adapter et se préparer à cette transition, qui ne sera pas forcément aussi simple pour tout le monde.


1. Migrer vers la téléphonie sur IP


La solution principale pour remplacer le RTC est la téléphonie sur IP (VoIP). Avec la téléphonie sur IP, les appels sont passés via Internet, à partir d’une box Internet ou d'un terminal spécifique. Les utilisateurs devront s’assurer que leur connexion Internet est stable et suffisamment rapide pour garantir une qualité d’appel optimale. La plupart des opérateurs proposent aujourd’hui des offres de téléphonie fixe par IP, souvent combinées avec Internet et la télévision.


2. Les impacts sur les dispositifs de sécurité


Certaines alarmes, dispositifs de télésurveillance ou autres équipements nécessitant une ligne fixe RTC risquent de ne plus fonctionner correctement après la coupure. Les utilisateurs devront s’assurer que leurs équipements de sécurité sont compatibles avec les nouvelles technologies, en particulier la téléphonie par IP ou des solutions sans fil.


3. Les entreprises et les professionnels


Pour les entreprises, la fin du RTC pourrait également soulever des questions concernant leurs systèmes de communication. De nombreuses entreprises ont déjà migré vers des solutions de VoIP, mais pour celles qui sont encore dépendantes du RTC, des ajustements devront être effectués pour garantir la continuité des services. De plus, la fin du RTC pourrait impacter certains systèmes de communication comme les fax ou les points de vente utilisant des lignes fixes.


4. Les utilisateurs âgés ou moins technophiles


Un enjeu majeur réside dans l’adaptation des personnes âgées ou des utilisateurs moins à l’aise avec les nouvelles technologies. Le RTC étant un service simple et fiable, il peut être difficile pour certaines personnes de se tourner vers des alternatives numériques. Les opérateurs devront accompagner ces populations, par exemple en proposant des solutions de téléphonie sur IP simples à utiliser ou en maintenant des services spécifiques pour les personnes âgées.


  • Comment se préparer à la fin du RTC ?


  • Vérifiez votre abonnement et votre équipement

    Si vous êtes toujours sur une ligne RTC, il est temps de vérifier auprès de votre opérateur pour savoir quand votre ligne sera coupée et quelles solutions alternatives s'offrent à vous. Assurez-vous également que votre équipement (téléphone, fax, alarmes, etc.) est compatible avec les nouvelles technologies.


  • Misez sur une connexion Internet stable

    Pour profiter pleinement de la téléphonie sur IP, vous devez disposer d’une connexion Internet stable et rapide. Si vous n’avez pas encore la fibre optique, il est peut-être temps d’envisager son installation.


  • Optez pour un service de VoIP adapté

  • Les opérateurs proposent désormais une large gamme de solutions de VoIP, souvent intégrées dans des offres combinées (Internet + téléphonie). Ces services sont généralement moins chers que le RTC et offrent de nombreuses fonctionnalités supplémentaires.


  • Assurez-vous de la compatibilité de vos équipements

    Si vous utilisez des équipements de sécurité ou d'autres dispositifs dépendants du RTC, vérifiez avec vos fournisseurs s'ils sont compatibles avec les nouvelles technologies, comme la VoIP ou des solutions sans fil.


Conclusion : Une étape inévitable, mais une transition réussie


La fin du réseau téléphonique commuté est inévitable et signe l’aboutissement d’une longue évolution technologique. Bien qu’elle soulève des défis pour certains utilisateurs, elle offre également des opportunités d’amélioration en matière de qualité et de services. En étant bien préparé et en choisissant les bonnes solutions, la transition vers la téléphonie sur IP et les technologies numériques peut se faire de manière fluide et bénéfique pour tous.

La révolution numérique n’attend pas, et la fin du RTC n’est qu’une étape parmi tant d’autres dans l’évolution des télécommunications. À nous d’en saisir les avantages et de préparer l’avenir dès aujourd’hui.


Cet article vous a intéressé ? Partagez-le et n’hésitez pas à laisser un commentaire pour échanger vos expériences sur la fin du RTC !



Ludovic Havez

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